Thoniers à quai
Les petits bateaux en slip
Coup d'oeil dans le rétroviseur à Port-Vendres, ce dimanche :
Deux grands thoniers, le Saint-Antoine-Marie et son jumeau, le Saint-Antoine-Marie II, étaient de retour à quai.
Ces deux bateaux catalans géants ont participé dans la semaine au blocage du Rainbow-Warrior II, le navire de Greenpeace, à Marseille. L'association écolo entendait dénoncer les risques de disparition du thon rouge en Méditerranée, menacé par la "surpêche". Les thoniers n'ont pas apprécié...
Il faut préciser que 39 des 41 navires thoniers français sont basés en Languedoc-Roussillon, selon le Cepralmar, le lobby des pêcheurs de la région.
Autre chiffre à retenir : 21 bateaux de pêche - principalement des chalutiers - devraient partir à la casse cette année en Languedoc-Roussillon, sur un total de 85 à 86 bateaux concernés par le plan français de "sortie de flotte", subventionné par le gouvernement.
Rien qu'à Port-Vendres, 7 bateaux se sont portés candidats. Il ne restait déjà plus qu'une seule barque catalane dans le port.
Pour approfondir le sujet, on pourra utilement consulter le mémoire rédigé pour la FAO par François Féral, professeur de droit à l'université de Perpignan, sur la disparition des "petits métiers" menacés par l'industrialisation de la pêche en Méditerranée.
Deux grands thoniers, le Saint-Antoine-Marie et son jumeau, le Saint-Antoine-Marie II, étaient de retour à quai.
Ces deux bateaux catalans géants ont participé dans la semaine au blocage du Rainbow-Warrior II, le navire de Greenpeace, à Marseille. L'association écolo entendait dénoncer les risques de disparition du thon rouge en Méditerranée, menacé par la "surpêche". Les thoniers n'ont pas apprécié...
Il faut préciser que 39 des 41 navires thoniers français sont basés en Languedoc-Roussillon, selon le Cepralmar, le lobby des pêcheurs de la région.
Autre chiffre à retenir : 21 bateaux de pêche - principalement des chalutiers - devraient partir à la casse cette année en Languedoc-Roussillon, sur un total de 85 à 86 bateaux concernés par le plan français de "sortie de flotte", subventionné par le gouvernement.
Rien qu'à Port-Vendres, 7 bateaux se sont portés candidats. Il ne restait déjà plus qu'une seule barque catalane dans le port.
Pour approfondir le sujet, on pourra utilement consulter le mémoire rédigé pour la FAO par François Féral, professeur de droit à l'université de Perpignan, sur la disparition des "petits métiers" menacés par l'industrialisation de la pêche en Méditerranée.