Le nouveau monde
Une autre histoire de Pocahontas au cinéma

Merci à Terence Mallick de nous offrir une autre version de l'histoire vraie de Pocahontas que celle de Disney. Merci à cet immense et discret réalisateur américain de revisiter l'histoire de son pays sans les effets spéciaux d'Hollywood.
Le Nouveau Monde est un film qui rappelle que ce continent ne fut "découvert" ni par Christophe Colomb, ni par un quelconque autre navigateur européen, qu'il fût Génois, anglais ou français (Jacques Cartier), mais bel et bien "envahi".
Mallick, réalisateur culte de la Ligne Rouge et des Moissons du Ciel, fut journaliste et philosophe dans une autre vie. Son film est porteur d'une réflexion nostalgique sur la violence d'une rencontre ratée entre Indiens et Européens. Dans un dossier spécial édité à l'occasion de la sortie du film en France, téléchargeable depuis les bonus du site officiel du film, la rédaction du magazine Historia écrit :
Aujourd'hui cinéaste, Mallick sait aussi que l'Histoire se porte mieux à l'écran à travers une histoire. La story de Pocahontas, la petite princesse indienne, et du beau capitaine anglais, est devenue une légende. D'autant plus belle qu'elle est fondée sur une histoire vraie. La production du film insiste énormément sur la recherche minutieuse d'historicité du film, à travers les costumes, les décors, et jusqu'à la langue des indiens, l'algonquin.
Elle passe en revanche curieusement sous silence l'énorme travail autour de la musique et du son, caractéristique du travail de Mallick au même titre que la beauté de ses images. La bande originale est ponctuée d'extraits wagnériens oppressants et de symphonie mozartienne aérienne, sur fonds de gazouillis d'oiseaux, du bruit de l'eau et du vent.
En résumé : poésie + grand spectacle + réflexion = grand film.

Merci à Terence Mallick de nous offrir une autre version de l'histoire vraie de Pocahontas que celle de Disney. Merci à cet immense et discret réalisateur américain de revisiter l'histoire de son pays sans les effets spéciaux d'Hollywood.
Le Nouveau Monde est un film qui rappelle que ce continent ne fut "découvert" ni par Christophe Colomb, ni par un quelconque autre navigateur européen, qu'il fût Génois, anglais ou français (Jacques Cartier), mais bel et bien "envahi".
Mallick, réalisateur culte de la Ligne Rouge et des Moissons du Ciel, fut journaliste et philosophe dans une autre vie. Son film est porteur d'une réflexion nostalgique sur la violence d'une rencontre ratée entre Indiens et Européens. Dans un dossier spécial édité à l'occasion de la sortie du film en France, téléchargeable depuis les bonus du site officiel du film, la rédaction du magazine Historia écrit :
"A l'heure où la polémique s'installe en France sur les programmes scolaires auxquels on demande d'insister sur le rôle bénéfique de la colonisation (...) il est très instructif de suivre dans quelles conditions, humaines, économiques, sociales, se sont déroulés les débuts de ce qui est devenu la première puissance de la planète."
Aujourd'hui cinéaste, Mallick sait aussi que l'Histoire se porte mieux à l'écran à travers une histoire. La story de Pocahontas, la petite princesse indienne, et du beau capitaine anglais, est devenue une légende. D'autant plus belle qu'elle est fondée sur une histoire vraie. La production du film insiste énormément sur la recherche minutieuse d'historicité du film, à travers les costumes, les décors, et jusqu'à la langue des indiens, l'algonquin.
Elle passe en revanche curieusement sous silence l'énorme travail autour de la musique et du son, caractéristique du travail de Mallick au même titre que la beauté de ses images. La bande originale est ponctuée d'extraits wagnériens oppressants et de symphonie mozartienne aérienne, sur fonds de gazouillis d'oiseaux, du bruit de l'eau et du vent.
En résumé : poésie + grand spectacle + réflexion = grand film.
Plus de critiques, généralement enthousiastes voire dithyrambiques, ici ou là. Juste un bémol, intelligent, sur Zéro de conduite, "un blog sur le cinéma réalisé par des enseignants à destination des enseignants et des documentalistes, des parents, des élèves".