Ours : Lassalle d'audience

Publié le par Le Platane


Opposé aux lâchers d'ours dans les Pyrénées, le tonitruant député béarnais Jean Lassalle comparaissait jeudi devant le tribunal de Pau, poursuivi par la ministre de l'Ecologie Nelly Olin. La diffamation ne serait pas évidente, si l'on en croit Libération. Le député risque cependant une amende, selon Sud Ouest qui le juge "cabotin". Dans son édition des Hautes-Pyrénées, La Dépêche se contente de présenter les arguments de la défense.

Publié dans Rebuts de presse

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Une fois de plus, ce procès ne résoudra pas le problème de fond (même en Cassation)Encore une fois, les ours comme les loups sont des êtres sauvages et pour leur bien et leur avenir, il faut les lâcher dans des espaces sauvages et du même bois (pas dans les potagers du club Med) où ils ne verront jamais de leur vie l'ombre d'un écologiste prétendument civilisé, d'un berger ou d'un gendarme de tout poil.OK, il n'y a plus en France, voire en Europe de tels espaces : Au moins ferons-nous enfin de vrais voyages en avion polluant
Répondre
L
On ne demande pas au tribunal de Pau de juger sur le fond la question de la réintroduction, mais simplement de dire s'il y a eu ou non diffamation d'une ministre (UMP) de la République par un député (UDF) de la République.Quant à la question de la réintroduction, M le garou, pensez-y bien : au-delà des Pyrénées, y a-t-il encore un endroit sur cette planète où un animal sauvage, quel qu'il soit, puisse être "à l'abri" d'un écolo, d'un touriste, d'un képi ou d'un autochtone quelconque (avec ou sans béret) ?J'aurai tendance à répondre par la négative, en raison des "avions polluants", notamment. Ce qui donne à l'homme moderne, client potentiel d'Air France ou de quelque compagnie que ce soit, des responsabilités à l'égard de la faune sauvage que les anciens bergers n'avaient pas, assez occupés qu'ils étaient comme ça à défendre "leur" troupeau. Aujourd'hui, c'est toute la faune qui est un peu devenu notre "bétail", qu'on le veuillle ou non.