Marathon des mots, sprint des chiffres

Publié le par Le Platane

Mono(mé)prix littéraire

Jusqu'à dimanche, Toulouse va courser les lettres. Le Marathon des mots est de retour. Pour sa deuxième édition, ce festival vendu par Olivier Poivre d'Arvor à Philippe Douste-Blazy pour accroître le prestige culturel de la ville, propose une foule de lectures, de spectacles et d'animations. Voici le "menu". Il y aura à boire et à manger, comme on dit. Parfait.

La polémique lancée l'an dernier sur le prix de cette manifestation (400.000 euros de subventions municipales) semble être retombée. Seul Yves Lepestipon combat encore cette manifestation en solitaire, manifestement navré que même son pote Pey soit programmé.
Je note pour ma part l'arrivée de "sponsors" privés du Marathon, comme les centres Leclerc, les labos Fabre ou la Fondation Jean-Luc Lagardère. Ces grands humanistes, amis de la Culture, sont bien trop pudiques pour avouer combien ils ont investi dans l'opération. Les organisateurs se contentent de souligner que leurs participations permettront de garantir 65 à 70% de spectacles gratuits. Les autres sont au prix unique de 5 euros.
L'an dernier, Olivier Poivre d'Arvor regrettait pourtant de ne pas avoir pu décrocher le sponsoring de Leclerc pour garantir la gratuité totale des spectacles...

Publié dans bric à broc

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F
Je me suis accordé une pause révision pour mon concours d'attaché que j'ai, Platane ...:-)
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F
Et pendant tout le reste de l'année, les petites asso du cru se démènent avec des budgets de chagrin pour animer culturellement le ciel toulousain.Le vrai marathon il est là.L'autre, celui des stars, ne merite que d'être verbalisé.Voir l'article d'un an d'âge de l'Amusoire, un peu marathon sur le grill :http://www.amusoire.net/?2005/05/27/89-rencontre-capitolistique-autour-des-mots
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L
Heureux de te "revoir", Filou.Je commençais à me demander où tu étais passé, avec toujours ce même post-it depuis des jours sur l'Amusoir. En attendant sa réactualisation, j'ai fait un peu "d'archéologie" en recherchant ce vieil article, qui rejoint ce qui fut écrit ici, en décembre dernier :http://rubriquesetbroc.over-blog.net/article-1405098.html
J
Adishatz,<br /> Soi plan content de legir la realitat d'aqueste "marathon des mots" ( que son mai que tot francés en tèrra occitana)...  l'argent public dels occitans e dels occitanas ( impòst E moneda del comerci, los tarders de tota mena sus l'esquina d'Occitània ). <br /> Es LA realitat de la dominacion francofilica francesa a Tolosa, un nacionalisme cultural e lingüistic.<br /> Ben coralament,<br /> Jacme
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L
Ola, JacmeJ'ai l'impression à te lire d'être encore au Vénézuela, où les murs sont remplis de slogans contre l'impérialisme Yankee, qui n'empêchent pas McDo, l'Ami des Poulets du Kentucky et Cie de venir concurrencer les arepas locaux.Plutôt que de promettre "l'argent des occitans aux occitans" (il me semble avoir déjà entendu ça du coté de Barcelone), je préfère que le budget culturel de la ville aille en priorité aux artistes, quelles que soient leur nationalité.Amitiés multi-y-pluri-culturelles(Et puis a la proxima, pense un poco à la traduction, sinon je risque de passer à coté de certaines subtilités)