Prendre Airbus de haut
Un brin de modestie, svp
L'A380, l'avion géant d'Airbus, vient d'effectuer des premiers vols d'essais avec des passagers. Des salariés du constructeur, tirés au sort et unanimement qualifiés de "privilégiés" par les thuriféraires de l'entreprise. A Toulouse, berceau d'Airbusland, on n'en manque pas...
Les 474 volontaires qui faisaient la queue sur les passerelles disposées en bout de piste pour se hisser à bord des deux étages du monstre volant sont assurément des petits veinards. Après ce vol historique fortement médiatisé (et les trois autres "Early Long Flight", comme on dit en langage airbusien, prévus dans la semaine), plus aucun passager ne devrait embarquer à Toulouse sur un A380. Tout simplement parce que l'aéroport commercial de Blagnac n'est pas adapté pour recevoir un appareil aussi gigantesque. Et ne le sera sans doute jamais. Mais personne, à Airbusland, n'a trouvé bon de rappeler ce point de détail.
Pour se consoler, on pourra toujours contempler l'usine de montage de l'A380 depuis le hublot d'un "simple" A320, lors d'un "banal" atterrissage à Toulouse-Blagnac.

L'usine de montage de l'A380, baptisée du nom de Jean-Luc Lagardère
Le premier vol "habité" de l'A380 a duré 7 heures pour relier Toulouse... à Toulouse. Un fantastique "progrès", que je pensais bien être le seul à saluer en toute mauvaise foi. Mais un jeune étudiant à la fibre écolo, Hugo Bréant, a aussi relevé sur son blog toute l'absurdité d'un tel "exploit".
Les 474 volontaires qui faisaient la queue sur les passerelles disposées en bout de piste pour se hisser à bord des deux étages du monstre volant sont assurément des petits veinards. Après ce vol historique fortement médiatisé (et les trois autres "Early Long Flight", comme on dit en langage airbusien, prévus dans la semaine), plus aucun passager ne devrait embarquer à Toulouse sur un A380. Tout simplement parce que l'aéroport commercial de Blagnac n'est pas adapté pour recevoir un appareil aussi gigantesque. Et ne le sera sans doute jamais. Mais personne, à Airbusland, n'a trouvé bon de rappeler ce point de détail.
Pour se consoler, on pourra toujours contempler l'usine de montage de l'A380 depuis le hublot d'un "simple" A320, lors d'un "banal" atterrissage à Toulouse-Blagnac.

L'usine de montage de l'A380, baptisée du nom de Jean-Luc Lagardère
Le premier vol "habité" de l'A380 a duré 7 heures pour relier Toulouse... à Toulouse. Un fantastique "progrès", que je pensais bien être le seul à saluer en toute mauvaise foi. Mais un jeune étudiant à la fibre écolo, Hugo Bréant, a aussi relevé sur son blog toute l'absurdité d'un tel "exploit".