Le plein de l'A380

Publié le par Le Platane

Certification et incertitudes

Malgré ses déboires industriels et commerciaux, l'Airbus A380 a  reçu en grandes pompes sa "certification". Ce document technique, sorte de "permis de voler" d'un avion, ne lève cependant pas toutes les incertitudes sur son avenir.
Comment va-t-on remplir cet avion géant, qui ne pourra débarquer son flot de passagers que dans une poignée d'aéroports dimensionnés à sa démesure ?
Et quel sera le prix du billet dans quelques années avec la hausse continue du prix du kérozène ?
Pour se rassurer et tenter de convaincre les compagnies aériennes d'acheter son nouveau jumbo, Airbus prétend que l'A380 ne consommerait que 3 litres au 100 kilomètres par passager. Mais sans dire si ce calcul vaut pour la version "moyenne" à environ 550 passagers, ou la version charter à plus de 800 passagers. Que dirait-on si Renault ou Citroën divisaient la consommation de leur voitures par le nombre de sièges pour paraître artificiellement économes en carburant ?
Question : sachant que cet avion n'est pas conçu pour effectuer des sauts de puce de 100 kilomètres (son rayon d'action est de près de 16.000 kilomètres) combien de litres de kérozène doit-il emporter dans ses dix réservoirs au décollage ?

Un A380 à l'atterrissage

Réponse : 310.000 litres

Publié dans Airbusland

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T
De belles photos de Toulouse (et d'ailleurs). Je retrouve l'ambiance de la ville où j'ai poursuivi un partie de mes études. Merci!
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L
Merci, voisin de l'Aude.Belles photos aussi chez vous, dans un coin que j'aime beaucoup.