Airbus : un trou d'air à 5 milliards
Le constructeur manque de cash pour lancer son futur A350
Christian Streiff, le nouveau PDG d'Airbus, l'avoue tout de go dans une interview très mesurée concédée au Monde : son objectif est de " retrouver rapidement de la trésorerie ". En clair, il lui manque du "cash". Mais il ne dit pas combien. Ni pourquoi.
C'est Jean-Marc Thomas, le président d'Airbus France, qui crache le morceau dans une autre interview, "sauvage" : il faut " boucher un trou de 5 milliards d'euros pour lancer l'A350 " (cette interview, quasiment extorquée à la sortie d'un bureau de l'entreprise, est diffusée exclusivement sur le site internet de France 3 Sud).
Et ça urge. Le lancement de l'A350, qui devait être annoncé "début octobre", n'est toujours pas officiel. Ce nouvel appareil coûtera beaucoup plus cher (environ 9 milliards) que prévu (4,5 milliards) car il a fallu en redessiner les plans en catastrophe. Les compagnies clientes ont boudé la première version de Noël Forgeard, qui proposait un simple "toilettage" des longs-courriers A330/A340.
Du coup, c'est Thomas Enders qui tousse. Le co-président allemand d'EADS a affirmé dans les colonnes du Financial Times que "la décision de lancement n'était pas acquise". A l'inverse, Christian Streiff précise dans Le Monde que l'A350 est "fondamental". Le PDG français propose aux Allemands de transférer la chaine de montage des A330/A340 à Hambourg en échange de l'assemblage du l'A350 à Toulouse. Une façon de calmer les inquiétudes locales sur l'hypothèse de voir le futur Airbus construit en dehors de la ville ?
C'est Jean-Marc Thomas, le président d'Airbus France, qui crache le morceau dans une autre interview, "sauvage" : il faut " boucher un trou de 5 milliards d'euros pour lancer l'A350 " (cette interview, quasiment extorquée à la sortie d'un bureau de l'entreprise, est diffusée exclusivement sur le site internet de France 3 Sud).
Et ça urge. Le lancement de l'A350, qui devait être annoncé "début octobre", n'est toujours pas officiel. Ce nouvel appareil coûtera beaucoup plus cher (environ 9 milliards) que prévu (4,5 milliards) car il a fallu en redessiner les plans en catastrophe. Les compagnies clientes ont boudé la première version de Noël Forgeard, qui proposait un simple "toilettage" des longs-courriers A330/A340.
Du coup, c'est Thomas Enders qui tousse. Le co-président allemand d'EADS a affirmé dans les colonnes du Financial Times que "la décision de lancement n'était pas acquise". A l'inverse, Christian Streiff précise dans Le Monde que l'A350 est "fondamental". Le PDG français propose aux Allemands de transférer la chaine de montage des A330/A340 à Hambourg en échange de l'assemblage du l'A350 à Toulouse. Une façon de calmer les inquiétudes locales sur l'hypothèse de voir le futur Airbus construit en dehors de la ville ?